La bonne aventure
La bonne aventure | Centre d'art La halle, Pont-en-Royans 2012 |
du 07 juillet au 08 septembre 2012
exposition en dialogue avec Lucja Ramotowski-Brunet
commissaire : Christelle Nicolas
commissaire : Christelle Nicolas
Le lieu d'art la Halle accueille Perrine Lacroix et Lucja Ramotowski-Brunet pour une exposition en duo intitulée La bonne aventure. Leur intérêt commun pour le paysage a été l'occasion d'une invitation en résidence, et à la réalisation d'un travail spécifique lié au territoire. Leur perception du paysage et les processus de création des deux artistes sont pourtant bien différentes.
Pour Lucja Ramotowski-Brunet, la photographie est une finalité, le paysage un accessoire symbolique, alors que pour Perrine Lacroix, ce sont deux points de départ qui servent le processus. Chez elle la construction est omniprésente quel que soit le médium utilisé, à travers le choix des lieux, des matériaux, des objets, du vocabulaire. Son travail change les échelles, ruine les points d'appui, le grand devient le petit et inversement, pour mieux provoquer le vertige. Elle créé ainsi des espaces in situ, des interventions ; elle provoque des distances et des rapprochements simultanés, un effet miroir comme au théâtre.
"Par une stratégie de déplacement et de détournement d'objets usuels, Perrine Lacroix évoque un état transitoire et suspendu dans le temps où les terrains vagues deviennent la métaphore de cette indétermination entre passé inachevé et avenir incertain." (Audrey Illouz)
Le temps de la résidence, les deux artistes ont mis en place un protocole de travail dans les environs de la Vernaison et de la Bourne (rivières), les flux conducteurs des paysages traversés.
Lucja, accompagnée par deux modèles (Etienne et Emmanuel), compose des saynètes. Ils sont jumeaux et le jeu met en tension les corps, entre eux et avec le paysage-décor. Perrine documente et rend visible le processus de création, tout en permutant les rôles, le décor revient à sa nature : environnement, espace, matière.
Christelle Nicolas
Pour Lucja Ramotowski-Brunet, la photographie est une finalité, le paysage un accessoire symbolique, alors que pour Perrine Lacroix, ce sont deux points de départ qui servent le processus. Chez elle la construction est omniprésente quel que soit le médium utilisé, à travers le choix des lieux, des matériaux, des objets, du vocabulaire. Son travail change les échelles, ruine les points d'appui, le grand devient le petit et inversement, pour mieux provoquer le vertige. Elle créé ainsi des espaces in situ, des interventions ; elle provoque des distances et des rapprochements simultanés, un effet miroir comme au théâtre.
"Par une stratégie de déplacement et de détournement d'objets usuels, Perrine Lacroix évoque un état transitoire et suspendu dans le temps où les terrains vagues deviennent la métaphore de cette indétermination entre passé inachevé et avenir incertain." (Audrey Illouz)
Le temps de la résidence, les deux artistes ont mis en place un protocole de travail dans les environs de la Vernaison et de la Bourne (rivières), les flux conducteurs des paysages traversés.
Lucja, accompagnée par deux modèles (Etienne et Emmanuel), compose des saynètes. Ils sont jumeaux et le jeu met en tension les corps, entre eux et avec le paysage-décor. Perrine documente et rend visible le processus de création, tout en permutant les rôles, le décor revient à sa nature : environnement, espace, matière.
Christelle Nicolas